
Clavière - Montgenèvre, une énième traversée de l’enfer.
Au yeux de la France, cette frontière ne doit pas être franchie quand on a pas les "bons papiers".
Courses poursuites, drones, lunettes thermiques, on interpelle, on repousse, on condamne des vies. Chaque nuit dans les montagnes, des dizaines de personnes mettent leur corps en danger pour espérer un jour, pouvoir mener une vie digne.
un véritable cauchemar Au coeur de ces chemins à 2000 mètres d'altitude.

Le monde
La plupart des personnes sont intercepté.es dans la montagne, souvent aux moyens de traques et de chasses à l’homme. ceux qui survivent à ces arrestations sont ensuite renvoyé.es Italie pour les épuiser et les dissuader de poursuivre la route.
Ces pratiques meurtrières sont contraires au droit international européen, et français. elles nient le droit fondamental de tous et toutes, qui assure de pouvoir mener une vie digne et de demander l’asile sur le territoire de son choix.
Elles ont d’ailleurs été jugées illégales par la Cour de justice de l’Union européenne en 2023 et par le Conseil d’Etat en 2024.
12 personnes sont mortes et disparues entre Oulx et Briancon depuis 2018.

L’office de tourisme décrit Montgenèvre comme un « véritable havre de paix où l’on peut profiter des richesses d’une nature préservée, d’une montagne accessible en toute liberté ».
Cette liberté est à deux vitesses, une pour les touristes, une pour les personnes exilé.es.
Ce n’est pas la montagne mais bien la répression et la criminalisation qui mettent en danger les personnes exilées et provoquent des drames.









